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Marie FERRIER, mère célibataire

Marie née le 01 septembre 1802 à Les Vastres, décédée le 06 janvier 1872 à Saint-Jean Chambre.

Ses parents et ses grands-parents :

Ses grands-parents paternels se marient, devant le pasteur Pierre Peirot, le 06/02/1752 au Mazet Saint-Voy, où naissent neuf enfants, au hameau La Faurie ou les Fauries, dont apparemment atteignent l’âge adulte pour s’établir sur la paroisse de leurs parents.

Un frère ainé, Jean-Pierre, une belle-mère[1], un père journalier sachant signer*[2] décédé trop tôt, trop de membres de la famille Ferrier sur le même territoire aurait-il incité Marie Ferrier à quitter son village des Vastres ?

* la plupart des protestants ayant appris à lire (voir à mon écrit « protestants, certains parmi mes ancêtres »).

« Les Vastres occupe un plateau vallonné de 100 à 1150 m, plutôt fertile avec un terrain moins sablonneux que celui de Saint-Agrève grâce aux apports volcaniques. La terre est plus noire. Les blés portent chapeau et remplacent souvent le seigle. Vaches et chevaux paissent dans de grasses prairies. Par contre, ce coin est particulièrement rude, balayé par la burle comme à Champagne ou Creaux ».[3]

Je trouve la trace de mon aïeule à Saint-Basile au hameau de Mounens en tant que manouvrière (ouvrière le plus souvent agricole qui accomplit des travaux saisonniers pour le compte d’autrui), où elle donne naissance à Marie[4] née le 30 octobre 1833, à Jean-Jacques le 13 décembre 1838 et à Jean-Pierre le 08 septembre 1843.

Tous les trois sont déclarés de père inconnu. Ils sont baptisés dans la religion catholique.[5]

                  Hameau où vit Marie  (section F)                 Saint Basile (section B)


 3 P 2828 1, AD07

En 1856 Marie n’apparait pas sur la liste de recensement de Saint-Basile. Je la retrouve à Saint-Apollinaire de Rias en 1861 travaillant en tant que journalière chez Jean Ponton au quartier Réveille.[6]

En 1872 Jean-Jacques et Jean-Pierre vivent à environ 10 kms de leur mère qui décède à Saint-Jean Chambre, quartier les Rabarines dans sa maison d’habitation, en tant indigente [7]:

Je fais le lien avec la famille de Clémence PONT, épouse de Jean-Pierre Ferrier, dont les grands-parents maternels habitaient au quartier des Rabarines :

Sosa 110 : CHAREL Jacques, cultivateur, né le 08/06/1777 à Saint-Agrève (vue 11), décédé le 15/03/1859 à Saint-Jean Chambre (les Rabarines), marié le 03/06/1810 à Saint Jean Chambre (vue 58) avec PONTON Isabeau.                                                                                                         


[1] Marie Anne Gential, noté sur l’acte de décès de Pierre Ferrier le 10/02/1817, les Vastres 6 E 282/2, vue 200/334, AD43 (j’ai recherché le mariage de Pierre et Marie Anne : je ne l’ai pas encore trouvé)

[2] Indiqué sur l’acte du 16/06/1796, E dépôt 234/3 150, Le Mazet Saint-Voy

[3] Page 105 à page 117, du Chiniac au Mézenc, à l’aube des temps nouveaux, par Jean Montabonet.

[4] Sur son acte de naissance (vue 18) il est noté : Jean Pommier beau-frère de la déclarante 

[5] Jean-Pierre Ferrier, ADA 5 J 62/2, archives du diocèse de Viviers, AD07

[6] Vue 10, 6 M 292, AD07

[7] 3 Q La table des successions et absences, Bureau de Vernoux, année 1872 (vue 9)

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