En cherchant de la documentation en lien avec mon ancêtre Jacques Guilhot, je lis ceci qu’au 05/11/1747 :
« Il est nommé Antoine Prudhomme de son consentement pour en faire la fonction pendant six mois et assistera aux services divins moyennant la somme de septante cinq livres aux conditions de fournir sa maison pour y tenir l’école payables en deux payements égaux et dans le temps qu’il sera obligé de la tenir à Vaugelas on fera comme les anciennes coutumes ».
Au 15/12/1748 :
« Conclu que le sieur Antoine Prudhomme fera les fonctions de précepteur et qui continuera de faire ces fonctions pendant le temps et termes de quatre mois sous le prix et somme de treize livres par mois et fournira sa maison comme il a été convenu ci-devant ».[1]
Sur le contrat de mariage le 11/11/1739 d’Antoine Prudhomme (avec Jeanne Beatrix) où il est dit qu’il est travailleur de terre, journalier, je peux voir sa signature [2] :

*

*Vérifiée sur le document du conseil municipal du 05/11/1747 à Montclar.
Déjà en mars 1733 je trouve sa signature en tant que parrain (vue 63, paroisse de Montclar, AD26).

Carte Cassini (source IGN)
Comme cela est formulé dans le contrat de maitre d’école [3] :

De plus le rôle du dit maitre est de veiller à l’assiduité des enfants dans le domaine religieux
« Le recrutement de l’enseignant se fait pendant les foires (exemple celle de Gap), le bouche à oreilles ou par le biais des affiches d’un journal de la capitale de la province ».[4]
Le conseil général -c’est ainsi que cela se nomme- n’a pas de tracas à Montclar : tous ces hommes appartiennent presque tous à la même paroisse.
Au choix de Besson pour maître d’école, à 114 livres par an (1er novembre 1717) ;
En 1729 : Le traitement des instituteurs Besson, Gautier, Evesque, Rostaing, Prudhomme et Dorille, pour 2, 4, 6 et 12 mois, montent de 25 à 72 livres ;
Aux 150 livres de gages à Colomp, pour diriger l’école (1er décembre 1765) ;
Aux 174 livres données à Bérard, pour l’école (14 décembre 1766) ;
Et au vote de 75 livres à de Bardonnenche, pour 6 mois d’école (3 novembre 1771) ;
Aux 75 livres de Pelourson, pour 6 mois d’école (5 novembre 1775) ;
Quittances aux consuls par Besson, « précepteur de la jeunesse, de quarante-quatre livres treize souls pour ses gages de l’année 1750 » ;
Par Pelourson, de 62 livres 10 sous, pour avoir servi de précepteur « l’espasse » de 5 mois (1783).
En 1733 Jean Gautier est précepteur de la jeunesse (vue 63, registres paroissiaux de Montclar, AD26).
S’ils appartiennent au village les écoliers doivent parcourir environ 2 kilomètres et demi pour rejoindre la maison du régent située à Vaugelas.
Depuis le 01/11/1790 jusqu’au 31/07/1796 Jean-Baptiste Rouy exerce le métier de précepteur des petites écoles. Il est reconduit dans sa fonction.[5]
En 1644, lors de la visite de l’Evêque, Charles Jacques de Leberon, Evêque de Valence et de Die, je lis que le curé enseigne les petits enfants gratis et qu’il n’y a pas de maitre.[6]
[1] 3 E 152, E dépôt Montclar
[2] 2 E 6839 folio 61
[3] Page 46, Scolarisation et religion dans le diocèse de Die, XVII-XVIIIe siècle, 06/1975, BH 1387, AD26
[4] Page 21, Les petites écoles et l’alphabétisation dans trois communes du Diois, 09/1996, BH 1541, AD26
[5] 3 E 152, E dépôt Montclar
[6] Page 306, tome 46, Société d’archéologie et de statistique de la Drôme
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